Les assureurs privés au Canada sont plus susceptibles d’offrir une couverture complémentaire pour les traitements de l’obésité que le régime public ne couvre pas, par exemple :

  • Couverture des médicaments d’ordonnance pour l’obésité (celle-ci peut toutefois varier selon le régime d’assurance et les médicaments qui sont approuvés par Santé Canada).
  • Couverture partielle ou complète de la chirurgie bariatrique, sous réserve de certains critères à remplir. Pour être admissible, il faut généralement avoir des antécédents documentés d’échec des efforts de gestion du poids par l’alimentation et l’exercice et satisfaire à un seuil précis d’IMC (indice de masse corporelle), avec comorbidité liée à l’obésité.
  • Accès à des diététistes-nutritionnistes autorisés ou à des programmes de gestion du poids, qui peut être partiellement couvert dans le cadre de certains régimes d’assurance santé.
  • Soutien psychologique ou counseling par des professionnels spécialisés dans les troubles alimentaires ou la gestion de l’obésité.

Le niveau de soutien offert par le système de santé public pour le traitement de l’obésité peut varier considérablement d’une province ou d’un territoire à l’autre.

Malgré ces options, il existe des lacunes notables dans la couverture du traitement de l’obésité au Canada :

  • L’accès à des médicaments anti-obésité efficaces est souvent limité par la liste des médicaments remboursables des régimes privés, et les personnes qui n’ont pas d’assurance privée peuvent avoir à payer de leur poche.
  • Les temps d’attente pour des options financées par le système public, comme la chirurgie bariatrique, peuvent être longs et varier grandement d’une province à l’autre.
  • Il faut faire reconnaître davantage l’obésité comme une maladie chronique, qui requiert une prise en charge multidisciplinaire continue et non de simples interventions ayant trait aux habitudes de vie.

Promotion de votre santé auprès de votre employeur 

Saviez-vous que vous pouvez demander conseil à votre service des Ressources humaines pour la couverture des traitements? Défendre votre santé et votre bien-être à votre lieu de travail est une étape cruciale dans la poursuite de vos objectifs santé.

Étapes pour défendre votre santé :

1. Comprenez vos droits : Familiarisez-vous avec les politiques en matière de santé de votre compagnie et les avantages sociaux qu’elle offre.

2. Communiquez avec les RH : Consultez votre service des Ressources humaines pour discuter de vos besoins et explorer les options de couverture à votre disposition.

3. Demandez des accommodations : Au besoin, sollicitez des accommodations raisonnables pour faciliter votre cheminement vers la santé et le bien-être.

4. Mettez à profit les programmes de mieux-être : Participez à des programmes de mieux-être qui encouragent une bonne hygiène de vie et soutiennent vos objectifs santé. 

5. Recherchez le soutien de vos pairs : Prenez contact avec des collègues et des membres de la communauté qui ont des objectifs santé communs aux vôtres et qui peuvent offrir entraide et encouragement.

En plaidant pour votre santé au travail, non seulement vous améliorez votre propre bien-être mais vous contribuez également à un climat de travail plus sain et plus solidaire.

En conclusion, il existe du soutien dans le contexte du traitement de l’obésité au Canada, mais la situation peut varier considérablement selon le lieu de résidence de la personne, les détails de son régime d’assurance public ou privé et les traitements dont elle a besoin. Un plaidoyer pour une couverture plus large et plus cohérente entre les provinces et les territoires continue d’être important pour améliorer l’accès à des soins complets en matière d’obésité. 

Éducation et information : Les PSP visent généralement à fournir aux patients des renseignements complets sur leur maladie, le processus de traitement, les effets secondaires potentiels et les stratégies pour leur prise en charge. Cette formation donne aux patients les moyens pour pouvoir participer activement à leurs soins et prendre des décisions éclairées.

Accès aux médicaments et assistance financière : Pour beaucoup de patients, surtout ceux qui ont besoin de traitements coûteux, l’accès aux médicaments est une préoccupation majeure. Dans bien des cas, les PSP offrent des programmes d’assistance financière, des réductions de quote-part ou des programmes de médicaments gratuits pour les personnes admissibles, contribuant ainsi à briser les barrières financières à l’accès aux traitements.

Soutien pour l’adhésion au traitement : Assurer que les patients prennent leurs médicaments exactement comme ils ont été prescrits est crucial pour le succès du traitement. Les PSP peuvent fournir des rappels, des conseils ou des outils pour aider les patients à observer leur traitement.

Soutien émotionnel et psychologique : Les maladies chroniques sévères peuvent imposer un lourd fardeau émotionnel aux patients et à leur famille. Plusieurs PSP offrent des services de consultation psychologique, des groupes de soutien et des communautés de patients pour apporter un soutien émotionnel et instiller un sentiment d’appartenance.

Prise en charge des événements indésirables : Les PSP apprennent aux patients comment reconnaître les effets indésirables et les renseignent sur la marche à suivre pour les signaler aux professionnels de la santé. Cette approche garantit la sécurité des patients en plus d’apporter de précieuses données de pharmaco-vigilance.

 

Gestion médicale du poids

Les programmes de gestion médicale du poids offrent un traitement en clinique avec un ou plusieurs professionnels de la santé agréés : médecin, diététiste, infirmier/infirmière praticienne, psychologue. Globalement, ces programmes comprennent les éléments suivants :

  • Modifications du comportement
  • Plans de remplacement de repas
  • Pharmacothérapie (médicaments amaigrissants)
  • Évaluation et orientation vers une chirurgie bariatrique au besoin

Interventions psychologiques et comportementales

Selon les Lignes directrices de pratique clinique de l’obésité chez l’adulte, le principal objectif des interventions psychologiques et comportementales est d’aider les personnes vivant avec l’obésité à effectuer des changements qui soient durables, qui encouragent l’estime de soi et la confiance en soi et qui améliorent la santé, le fonctionnement et la qualité de vie.

Voici quelques stratégies de modification comportementale :

  • Autosurveillance
  • Augmentation de l’activité physique
  • Éducation sur un comportement alimentaire qui favorise une santé optimale pour vous et peut être maintenu au fil du temps au lieu d’un régime de brève durée
  • Participation à des programmes de soutien de groupe
  • Établissement d’objectifs réalistes

Les stratégies cognitivo-comportementales peuvent aider à réguler votre alimentation, améliorer votre humeur et vous donner le sentiment de maîtriser vos émotions. Pour certaines personnes, cet état d’esprit plus sain peut amener une modification des habitudes alimentaires et de l’attitude face à l’exercice et, par conséquent, une meilleure santé générale.

Médicaments

Votre équipe soignante pourra ajouter des médicaments, selon vos antécédents médicaux, votre IMC et la présence d’autres maladies chroniques liées à l’obésité.

Quatre médicaments d’ordonnance pour le traitement du surpoids et de l’obésité sont offerts au Canada.

Wegovy® (sémaglutide 2,4 mg)

Wegovy® est un médicament à base de GLP-1, qui agit comme le GLP-1 qui se trouve naturellement dans l’organisme. Wegovy® exerce son action sur des neurones spécifiques du cerveau pour accroître la sensation de satiété, réduire la faim et contrôler les fringales. Des études ont montré que Wegovy® a des effets bénéfiques sur la tension artérielle, la glycémie et les taux de cholestérol. Le produit est offert en stylo à usage unique pour auto-injection une fois par semaine.

Au Canada, Wegovy® est indiqué comme traitement d’appoint à un régime alimentaire réduit en calories et à une activité physique accrue pour favoriser la perte de poids chez les patients adultes présentant un indice de masse corporelle (IMC) initial de :

  • 30 kg/m2 ou plus
  • 27 kg/m2 ou plus (surpoids) en présence d’au moins une comorbidité liée au poids comme l’hypertension, le diabète de type 2 ou une dyslipidémie

Le 27 novembre 2024, Wegovy® a reçu une approbation d’indication élargie de Santé Canada. Le produit est désormais indiqué pour réduire le risque d’infarctus du myocarde (crise cardiaque) non fatal chez les adultes ayant une maladie cardiovasculaire établie et un IMC de 27 km/m2 ou plus. Il s’agit du premier traitement approuvé au Canada à la fois pour la gestion chronique du poids et la réduction du risque cardiovasculaire.

Contrave® (naltrexone et bupropion)

Contrave® allie de faibles doses de naltrexone (médicament couramment utilisé pour contrer la dépendance à l’alcool et aux opioïdes) et le bupropion (antidépresseur atypique également prescrit pour l’abandon du tabac). Ces médicaments agissent au niveau de deux régions du cerveau qui interviennent dans le contrôle de la faim et des fringales. Contrave® est offert en comprimés; la dose maximale recommandée est de deux comprimés deux fois par jour. Au Canada, le produit est indiqué (comme appoint à un régime alimentaire réduit en calories et à une activité physique accrue) chez les patients adultes qui ont un IMC initial de :

  • 30 kg/m2 ou plus ou
  • 27 kg/m2 ou plus en présence d’au moins une comorbidité liée au poids comme l’hypertension, le diabète de type 2 ou une dyslipidémie (taux anormal de triglycérides, de cholestérol ou de gras dans le sang).

Saxenda® (liraglutide)

Saxenda® est un médicament à base de GLP-1 semblable au GLP-1 humain naturel, qui agit sur l’appétit et l’apport alimentaire. Des études ont également montré que Saxenda® peut améliorer d’autres indicateurs de santé comme la glycémie, la tension artérielle et les taux de cholestérol. Saxenda® est vendu en stylo prérempli pour auto-injection.

Au Canada, Saxenda® est indiqué comme traitement d’appoint à un régime hypocalorique et à une augmentation de l’activité physique pour la gestion du poids à long terme chez les patients adultes ayant un IMC initial de :

  • 30 kg/m2 ou plus ou
  • 27 kg/m2 or plus en présence d’au moins une maladie liée au poids (p. ex. hypertension, diabète de type 2 ou dyslipidémie) et après l’échec d’une intervention de gestion du poids

Xenical® (orlistat)

Xenical® agit en inhibant des enzymes appelées lipases et réduit la quantité de graisse absorbée à partir des aliments, ce qui entraîne une perte de poids due à la réduction de l’apport alimentaire. Xenical® ne diminue pas et ne modifie pas l’appétit. Des études ont aussi montré que Xenical® peut améliorer d’autres indicateurs de santé en plus du tour de taille, notamment la glycémie, la tension artérielle et les taux de cholestérol. Xenical® est offert en capsules à prendre durant ou juste après chaque repas principal.

Référence : Obésité Canada. Information complémentaire disponible sur les médicaments d’ordonnance au Canada

Chirurgie bariatrique 

La chirurgie bariatrique peut être une option thérapeutique sûre et efficace pour la prise en charge de l’obésité car elle agit sur la faim et la satiété ainsi que sur l’absorption des calories et des nutriments. Même si elle est reconnue comme option pour le traitement de l’obésité sévère, il y a certains critères d’admissibilité à respecter car elle comporte certains risques et effets secondaires.

Il y a actuellement trois techniques de chirurgie bariatrique offertes au Canada.

Pontage (bypass) gastrique en Y de Roux : C’est la méthode de dérivation gastrique la plus utilisée. Cette intervention est généralement irréversible et entraîne la réduction de la quantité d’aliments ingérés et leur assimilation.

Le chirurgien crée une petite poche qui sépare le haut de l’estomac du reste de l’estomac et la relie directement à l’intestin grêle. Les aliments passent dans cette petite poche stomacale puis directement dans l’intestin grêle, contournant ainsi la majeure partie de l’estomac.

Gastrectomie longitudinale (en manchon) : Ici, le chirurgien enlève environ 80 % de l’estomac, ne laissant à la place qu’un tube étroit. Cet estomac rétréci retient moins de nourriture et réduit le taux de ghréline, l’hormone régulatrice de l’appétit, ce qui diminue l’envie de manger.

Les avantages de cette technique sont une réduction pondérale significative et l’absence de dérivation intestinale, en plus d’une hospitalisation moins longue qu’avec les autres méthodes.

Cerclage gastrique ajustable : Cette intervention consiste à placer un anneau de silicone ajustable autour de la partie supérieure de l’estomac pour réduire la consommation alimentaire. L’anneau peut être resserré par l’injection d’une solution salée et est connecté à une chambre implantable qui est utilisée pour augmenter ou réduire la quantité de liquide dans l’anneau, ce qui ralentit le passage des aliments vers l’intestin et crée une sensation de satiété avec un apport alimentaire moindre.

La plupart des chirurgiens au Canada ne pratiquent plus cette intervention à cause du faible taux de réussite à long terme.

Admissibilité à la chirurgie bariatrique

Les Lignes directrices de pratique clinique de l’obésité chez l’adulte recommandent que les adultes présentant une obésité cliniquement sévère (IMC ≥ 40 kg/m2 ou ≥ 35 kg/m2 avec comorbidité sévère) peuvent être pris en considération pour une chirurgie bariatrique lorsqu’une intervention comportementale ou pharmacologique n’est pas suffisante pour atteindre les objectifs de poids santé. Les critères d’admissibilité peuvent varier d’une province à l’autre. Les prescriptions de chirurgie bariatrique doivent venir d’un médecin de soins primaires.

Le type de chirurgie de perte de poids qui convient est adapté à chaque cas. Votre chirurgien tiendra compte de plusieurs facteurs – indice de masse corporelle, habitudes alimentaires, autres problèmes de santé, interventions chirurgicales antérieures et risques associés à chaque technique. La modification de l’ensemble des habitudes de vie est la clé pour maintenir une bonne qualité de vie après l’opération.

Programmes commerciaux de gestion de poids

Il existe plusieurs programmes commerciaux de gestion du poids et de remplacement de repas, notamment Weight Watchers (WW), Jenny Craig et Nutrisystem, de même que des coachs en bien-être, des livres sur les régimes amaigrissants, des médicaments en vente libre, des instruments de mesure de la composition du poids et des groupes de soutien. Ces programmes sont généralement associés à un coût et peuvent faire la promotion d’aliments et suppléments précis.

Certaines de leurs allégations peuvent sembler raisonnables, mais plusieurs sont irréalistes, comme la perte de 30 livres en 30 jours. Il est important de se rappeler que les méthodes et allégations ne sont pas toutes examinées par Santé Canada, qui assure l’innocuité et l’efficacité des accessoires médicaux et médicaments pour la perte de poids vendus sur ordonnance, mais non celles des produits et suppléments en vente libre, des produits naturels et des programmes commerciaux.

Les lignes directrices de pratique clinique de l’obésité chez l’adulte ont établi des critères qu’il faut prendre en compte avant de suivre un programme commercial de perte de poids :

  • Consultation comportementale, y compris tenue d’un journal des apports alimentaires et de l’activité
  • Discussion sur les déterminants sociaux de la santé et leur impact sur le poids
  • Discussion sur les risques et les bienfaits des médicaments pour la gestion de l’obésité
  • Rétroaction, surveillance et soutien en continu par le programme
  • Objectifs de perte de poids de 0,5 à 1,0 kg par semaine
  • Composante axée sur le maintien de la perte de poids
  • Programmes de longue durée

Il faut se méfier des programmes amaigrissants qui :

  • Promettent une perte de poids sans régime ni exercice
  • Promettent une perte de poids tout en mangeant autant que vous voulez
  • Promettent une réduction pondérale dans des parties précises du corps
  • Promettent une perte de poids excessivement rapide (p. ex. 30 livres en 30 jours) 
  • Incluent des photos avant et après et des témoignages personnels qui semblent « trop beaux pour être vrais ».

Complément d’information sur : Produits et programmes commerciaux de gestion du poids

Ressources pour les patients 

Parlons Obésité encourage et aide les personnes qui vivent dans un corps plus gros à devenir leur propre défenseur et à aller chercher de l’aide au besoin, les équipant de connaissances pour accéder à des traitements éprouvés et à des recommandations fiables. Souvent, quand on prend rendez-vous avec son médecin, d’autres problèmes ont priorité sur la gestion du poids, d’où l’importance d’établir un plan avant la consultation.

Prenez rendez-vous pour une discussion portant sur le poids en particulier et préparez une liste de questions et de préoccupations. Il est important que le médecin connaisse votre histoire – antécédents familiaux et médicaux, ancienneté des problèmes de poids, schéma de prise de poids, déclencheurs comportementaux, interventions de perte de poids antérieures et effets secondaires des médicaments.

Autres points de discussion avec le médecin :

  • Demandez aux fournisseurs de soins s’ils se sentent à l’aise de discuter de gestion de l’obésité, car ils sont souvent réticents à aborder le sujet de peur de se faire repousser ou d’avoir affaire à une personne dans le déni.
  • Évoquez vos expériences de discussion autour du poids, surtout si vous avez déjà vécu une situation où le médecin avait une attitude dénigrante ou stigmatisante. Il est important d’employer le bon langage quand on parle d’obésité.

Ayez des attentes réalistes et considérez la première visite comme une introduction à un programme qui se préoccupe de la santé, non de chiffres sur une balance. Dans le concept du meilleur poids, la perte de poids est davantage la résultante d’un mode de vie sain et agréable, de sorte que l’accent sur le poids devrait être remplacé par plus d’énergie, moins de douleur aux genoux, meilleure estime de soi et relation plus saine avec la nourriture et la santé globale.

La compilation des lieux de cliniques par Mon poids – ce que je dois savoir a été conçue pour vous aider à trouver des centres de traitement et de soutien dans votre région. Les programmes publics ne sont pas toujours couverts dans le cadre de ces services, mais la majorité sont gratuits ou du moins partiellement remboursés par les systèmes de santé provinciaux avec une ordonnance de votre médecin au besoin.

Bienvenue à votre carrefour santé

Votre ressource complète pour la gestion de l’obésité et le soutien au bien-être 

 

À Votre carrefour santé, notre souci est d’armer les individus des connaissances et du soutien dont ils ont besoin pour la gestion de l’obésité et des problèmes de santé connexes. Notre plateforme offre une mine de ressources, dont des programmes organisés par des experts, des conseils en matière d’assurance et une vibrante communauté de pairs. Par nos efforts de plaidoyer et de sensibilisation, nous aspirons à promouvoir une meilleure compréhension de l’obésité et des habitudes de vie plus saines. Joignez-vous à nous pour créer un environnement où chaque personne peut s’épanouir dans son cheminement vers la santé et le mieux-être.  

Ressources et soutien adaptés à vos besoins

À Votre carrefour santé, nous comprenons que la gestion de l’obésité est semée d’embûches. Notre plateforme a été construite en vue de vous offrir des ressources complètes, le soutien de la communauté et des outils de revendication pour vous aider au cours de votre trajectoire de santé.

Programmes spécialisés

Explorez l’éventail de programmes spécialisés conçus pour soutenir vos objectifs de santé et de bien-être. Que ce soit des ateliers virtuels de bien-être ou des événements communautaires, nos programmes organisés par des experts sont personnalisés en fonction de vos besoins. 

Traitements de l’obésité

Découvrez la gamme de traitements à votre disposition pour vous aider à prendre en charge l’obésité. Nos ressources couvrent les plus récentes options médicales – interventions psychologiques et comportementales, médicaments et chirurgie bariatrique. Parlons Obésité appuie les personnes en situation d’obésité et les encourage à être leur propre défenseur et à aller chercher l’assistance dont elles ont besoin en les outillant des connaissances nécessaires pour avoir accès aux traitements fondés sur des données probantes et à des cliniques spécialisées. 

Programmes de soutien aux patients

Accédez à des programmes de soutien aux patients qui offrent une assistance et un encadrement personnalisés durant votre parcours. Ces programmes visent à fournir un soutien émotionnel ainsi que des conseils pratiques et à vous mettre en lien avec des professionnels de la santé en mesure de vous aider à atteindre vos objectifs de santé.

Soutien en assurance

Il est facile de s’égarer dans le dédale des assurances. Nos ressources dédiées vous aideront à vous y retrouver dans les options de couverture d’assurance et à trouver les meilleures solutions pour soutenir vos programmes de soins et de bien-être. 

Connexion et appartenance

Faites partie d’un cercle d’entraide où vous pouvez partager vos expériences, trouver de l’encouragement et connecter avec des gens qui ont un parcours similaire au vôtre. Nos forums et nos activités de groupe visent à favoriser le sentiment d’appartenance et de solidarité.

Participation à un essai clinique

Inscrivez-vous à des essais cliniques de pointe qui explorent de nouveaux traitements et thérapies pour la prise en charge de l’obésité. En prenant part à un essai clinique, vous pouvez contribuer à la recherche médicale et potentiellement avoir accès à des médicaments novateurs avant qu’ils ne soient commercialisés.

Promotion et sensibilisation

Nous nous vouons à faire pression pour améliorer les politiques en matière de santé et à sensibiliser le public au sujet de l’obésité et des questions de santé connexes. Tenez-vous à jour et participez à nos efforts de plaidoyer.

RejoIgnez Votre carrefour santé aujourd’hui

Amorcez votre cheminement vers la santé et le mieux-être en adhérant à Votre carrefour santé. Ensemble, nous pouvons vous aider à atteindre vos objectifs et à améliorer votre bien-être.

Inscrivez-vous maintenant : Joignez-vous à notre communauté 

Contactez-nous : info@obesity-matters.com

Faits importants:

  • Il y a 7,3 millions d’adultes vivant avec l’obésité au Canada.
  • Le tiers de ces personnes ont besoin d’aide médicale.
  • Les maladies qui coexistent avec l’obésité sont entre autres l’anxiété, la dépression, les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et les douleurs articulaires.
  • Les programmes de santé publique n’offrent pas un plein soutien aux personnes qui vivent avec un surpoids ou l’obésité, comme c’est le cas pour d’autres maladies chroniques, à cause de la stigmatisation et du manque d’inclusion.
  • À l’heure actuelle, aucun programme de remboursement des médicaments au Canada ne couvre les traitements de l’obésité, et les régimes d’assurance privée pour la plupart bloquent ou restreignent l’accès aux médicaments anti-obésité.

Depuis le lancement des Nouvelles lignes directrices canadiennes de pratique clinique en août 2020, la reconnaissance de l’obésité comme maladie est davantage débattue, mais peu a été fait de la part des décideurs publics pour instaurer des changements systémiques qui aideraient les patients à gérer leur maladie plus efficacement.

Des signaux positifs ont été observés du côté de l’industrie des régimes privés. En effet, les compagnies d’assurance envisagent d’augmenter l’accès aux traitements de l’obésité, certains enlevant la catégorie « Mode de vie » où les compagnies ont l’option de refus. Parlons Obésité aspire à l’égalité pour toutes les personnes aux prises avec un surpoids ou l’obésité.

Comment vous joindre à nous

Vos expériences dans la gestion du surpoids et de l’obésité comptent. Contactez-nous pour partager votre histoire afin que nous puissions la diffuser dans toute notre communauté et auprès des décideurs pour inspirer l’espoir et nous aider à promouvoir de meilleures ressources de santé pour notre communauté.

 

En 2018, 26,8 % des personnes de 18 ans et plus, soit 7,3 millions d’adultes au Canada, signalaient une taille et un poids les classant dans la catégorie d’obésité. Ce chiffre a augmenté au cours des années subséquentes, passant à 28,2 % en 2020, en plus des 35,6 % d’adultes en surpoids. Selon le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs, plus des deux tiers des hommes (67 %) et plus de la moitié des femmes (54 %) sont en surpoids ou obèses au Canada.

Cela veut dire que 63,8 % des adultes présentent des risques accrus pour leur santé à cause d’un excès de poids!

Le Canada se situe au 30e rang parmi les pays du monde pour le taux d’obésité et au 4e rang parmi les pays occidentaux, après les États-UInis, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Les taux de diabète, de maladies cardiaques, d’hypertension, de certains cancers, de calculs biliaires, d’apnée du sommeil et de troubles psychologiques et psychiatriques associés à l’obésité sont en hausse au Canada.

Plus des trois quarts (75,6 %) des personnes qui ont le diabète au Canada sont classées dans les catégories de surpoids ou d’obésité, comparativement à 50 % pour la population canadienne exempte de diabète.

Même si la mortalité due au diabète a baissé au cours des dernières années, cette maladie est encore responsable d’environ 19 décès par 100 000 au Canada et est un facteur contribuant dans plus de 41 500 décès par année.

La cardiopathie, également en lien étroit avec l’obésité, est l’une des principales causes de mortalité au Canada et la première cause à l’échelle mondiale.

Une étude au R.-U. a montré que les personnes présentant une obésité, sans autres facteurs de risque métabolique, sont tout de même 28 % plus susceptibles d’avoir une maladie cardiaque que les personnes ayant un poids « normal ».

Le tableau est aussi sombre du côté de la mortalité associée à la cardiopathie. Selon les données de 2017-2018 provenant de l’Agence de santé publique du Canada :

  • On enregistre environ 14 décès par heure parmi les adultes (20 ans et plus) qui ont une maladie cardiaque au Canada.
  • La mortalité est 2,9 fois plus élevée parmi les adultes de 20 ans qui ont une maladie cardiaque que parmi les adultes sans cardiopathie.
  • La mortalité est 4,6 fois plus élevée chez les adultes de 20 ans et plus qui ont subi une crise cardiaque que chez les adultes qui n’en ont pas subi.
  • La mortalité est 6,3 fois plus élevée chez les adultes de 40 ans et plus ayant reçu un diagnostic d’insuffisance cardiaque que chez les adultes exempts de cette maladie.

Le défi est d’autant plus grand que les personnes touchées se voient souvent refuser l’accès à un traitement médical car la plupart des compagnies d’assurance et des employeurs et les gouvernements au Canada ne reconnaissent absolument pas l’obésité comme une maladie.

La mission de Parlons Obésité est de donner aux personnes touchées par l’obésité le pouvoir d’agir par l’éducation, la communauté et le plaidoyer. Cela implique de travailler avec les parties concernées et notre communauté pour que l’obésité soit considérée comme une maladie et d’influencer les payeurs de façon à permettre un meilleur accès à un traitement médical sûr et efficace.

Gouvernement

  • Lorsque l’Agence de santé publique du Canada a inclus l’obésité comme facteur de risque de formes plus sévères de COVID-19 ou de complications plus graves, c’était un pas dans la bonne direction pour les mouvements de plaidoyer face à l’obésité.

Cette reconnaissance représentait une étape importante pour que le gouvernement prenne des dispositions en matière d’obésité comme il le fait avec d’autres maladies.

Maintenant, nous devons faire pression pour que les décideurs collaborent avec les agences fédérales et provinciales, l’industrie, les personnes touchées par l’obésité et les communautés en vue de réduire le taux d’obésité et d’aider toute personne à mener une vie plus saine. La première étape est de faire reconnaître officiellement l’obésité comme une maladie chronique plutôt qu’un choix de mode de vie et de subventionner les produits de santé que les personnes touchées méritent. Parlons Obésité a plaidé en faveur de ces mesures positives.

Employeurs

  • Des pratiques d’embauche injustes, un salaire plus bas par rapport à celui des personnes plus minces (les femmes en situation d’obésité gagnent en moyenne 6 % de moins que les femmes plus minces), une discipline plus dure de la part des employeurs et des stéréotypes négatifs concernant l’éthique de travail et l’ambition sont des exemples courants du traitement inégal réservé aux personnes qui vivent avec l’obésité en milieu de travail.

Et ajoutez à cela le fait que l’obésité accroît les coûts de santé, l’absentéisme et l’indemnisation pour accident de travail parmi les employés.

Les employeurs, où qu’ils soient, doivent fournir aux employés un régime complet de prestations pour la prévention et le traitement de l’obésité, couvrant la nutrition, l’activité physique et l’accès à des soins médicaux éprouvés.

Les employeurs doivent aussi aviser les employés des dangers de stigmatisation du poids en les informant sur l’obésité en tant que maladie chronique récidivante. Ils doivent expliquer comment les gens sont affectés par l’obésité et ce que cela implique pour les personnes qui vivent avec cette maladie d’un point de vue médical, au lieu d’essayer des trucs comme des défis de perte de poids qui ne font que renforcer les stéréotypes négatifs.

Assurance

  • L’obésité devrait être reconnue comme une maladie chronique et les personnes de forte corpulence devraient avoir accès à une stratégie de traitement globale pour la prévention et la prise en charge de l’obésité de la même façon que les personnes qui ont le diabète de type 2, qui font de l’hypertension ou de l’apnée du sommeil.

Il y a eu des progrès, toutefois, puisque certaines compagnies d’assurance comme Desjardins incluent maintenant les médicaments anti-obésité dans leur couverture de base. Desjardins a écrit : « Nous croyons qu’une approche holistique à la perte de poids améliorera la santé et réduira l’usage de médicaments pour traiter la maladie chronique à longue échéance. ».

Une mentalité progressiste comme celle de Desjardins Assurances illustre à quel point il est important de promouvoir le développement et la distribution de traitements sûrs et efficaces et des ressources en soins de santé au Canada.

Quand nous nous mobilisons, nous pouvons apporter un changement concret dans la vie des personnes qui vivent avec l’obésité et un surpoids. Unissons nos efforts pour que cette aspiration devienne une réalité.

 

L’obésité est devenue un important enjeu de santé publique qui accroît les coûts de santé et mine la santé physique et psychologique. Les personnes en situation d’obésité font face à une stigmatisation du poids et à des préjugés très répandus, ce qui contribue (peu importe le poids ou l’IMC) à une hausse de la morbimortalité. Voici quelques facteurs qui contribuent à l’obésité:

Facteurs psychologiques

Quand on est aux prises avec un problème de santé mentale, des pensées négatives et une faible estime de soi peuvent conduire à l’anxiété, à la dépression ou même à un trouble des conduites alimentaires, ce qui entraîne souvent une suralimentation émotionnelle, une piètre hygiène et un désintérêt pour l’exercice régulier.

Balance énergétique

L’énergie est mesurée en calories. La balance énergétique est l’équilibre entre les calories absorbées via les aliments et les boissons et les calories dépensées par l’activité physique. Un déséquilibre entre les apports et les dépenses d’énergie peut causer une prise de poids.

Manque de sommeil

Les recherches laissent entrevoir un lien entre la restriction des heures de sommeil et l’obésité. Le manque de sommeil peut stimuler la faim et l’appétit, surtout pour les aliments hypercaloriques riches en glucides. Une explication avancée est que la durée du sommeil influencerait les hormones régulatrices de la faim – la ghréline et la leptine. Aussi, le manque de sommeil entraîne la fatigue, d’où une réduction de l’activité physique.

Une raison de plus d’opter pour une bonne nuit de sommeil

Facteurs génétiques

Les personnes qui font de l’obésité ont plusieurs gènes qui les prédisposent à prendre un excès de poids, l’un d’entre eux étant le gène FTO, associé à la masse adipeuse et à l’obésité. Ce gène peut rendre difficile la restriction de l’apport calorique car il augmente la faim, réduit la satiété et favorise la sédentarité et le stockage de graisse corporelle. Comme ces gènes peuvent stimuler l’appétit et ralentir le métabolisme, un plan de traitement intégrant nutrition efficace, activité physique et stratégies comportementales aiderait à prévenir et à traiter l’obésité.

Signaux et hormones de l’appétit

L’organisme contient des hormones régulatrices du poids. Pour maintenir un poids santé qui nous est propre, il faut comprendre le rôle des diverses hormones et prendre les mesures appropriées pour équilibrer ces hormones et perdre du poids de façon saine et durable. Malheureusement, les hormones qui signalent la faim et la satiété ne fonctionnent pas toujours correctement en présence d’obésité.

Médicaments d’ordonnance

Certains médicaments d’ordonnance utilisés pour traiter le diabète, l’hypertension et certains troubles mentaux peuvent faire engraisser. Il est déconseillé d’arrêter de prendre un médicament sans en parler d’abord à un médecin, qui pourra prescrire un autre médicament pour soigner votre maladie sans la prise de poids.

Facteurs environnementaux

Des facteurs environnementaux comme les repas-minute riches en glucides, les portions extra larges et les aliments ultratransformés ou bourrés de sucre jouent un rôle majeur dans la survenue de l’obésité car les aliments riches en gras et en calories, savoureux et abordables créent une dépendance.

Répercussions de l’obésité sur la santé

L’obésité a été associée à des maladies et des conditions qui réduisent la qualité de vie, communément appelées affections liées à l’obésité. 

Selon Obésité Canada, celles-ci peuvent être réparties selon leurs effets sur la santé mentale, mécanique, métabolique et monétaire (sociale) (les 4 M de l’obésité). Pour plus d’information à ce sujet, cliquez ICI.

Les préjugés s’étendent dans le milieu hospitalier, même parmi les médecins spécialisés dans le traitement de l’obésité, minant la qualité des soins dispensés dans le contexte de l’obésité, ce qui empêche souvent ces personnes marginalisées de demander de l’aide médicale.

Les préjugés et la discrimination entourant le poids ont de graves répercussions sur la santé psychologique, sociale et physique des personnes touchées par l’obésité. À Parlons Obésité, nous encourageons ces personnes à devenir leur propre défenseur afin qu’elles puissent agir pour réduire les obstacles et transformer les attitudes sociétales.

Bien que les préjugés liés au poids envahissent les médias, les milieux du spectacle, de la santé, du travail et de l’éducation, le choix des mots est également important. Parlons Obésité ainsi que d’autres organisations communautaires axées sur l’obésité œuvrent à faire connaître une nouvelle initiative intitulée Langage de la personne en premier.

Le langage de la personne en premier consiste à traiter les personnes ayant une déficience avec égalité, respect et compassion. Il s’agit de mettre l’accent sur la personne plutôt que sur son état. On dira par exemple une personne « qui vit avec l’obésité » au lieu d’une personne « obèse ». Parlons Obésité encourage les employeurs, le corps enseignant et le personnel soignant à employer un langage non stigmatisant dans leurs communications verbales et écrites. Voici d’autres exemples :

  • Personne ayant une déficience développementale au lieu de « retardée »
  • Personne ayant un cancer au lieu de « cancéreuse »
  • Personne atteinte d’épilepsie au lieu d’« épileptique »
  • Personne ayant un trouble du langage au lieu d’« idiote »

L’un des mandats de Parlons Obésité est de réduire la stigmatisation et les préjugés envers les personnes qui vivent avec l’obésité et nous vous incitons à nous accompagner dans nos efforts. 

L’obésité de l’enfance est multifactorielle, mais les gènes, l’environnement, l’inactivité physique, les comportements alimentaires et la situation socioéconomique sont les principales causes.

Impact de l’obésité infantile et juvénile

L’obésité précoce accroît le risque de problèmes de santé physique :

  • hypertension ou maladie cardiaque
  • diabète de type 2
  • apnée du sommeil et autres problèmes respiratoires
  • cycles menstruels anormaux ou irréguliers
  • douleurs osseuses et articulaires
  • manque d’équilibre

Les enfants vivant dans un corps plus gros risquent davantage d’être victimes de moqueries et d’intimidation, ce qui peut pertuber leur santé mentale, avec les conséquences suivantes :

  • faible estime de soi et image corporelle négative
  • dépression
  • solitude et difficultés à se faire des amis
  • troubles alimentaires

L’importance du soutien familial

Les membres de la famille devraient s’impliquer dans tout programme de gestion du poids pour les enfants et les adolescents car ils jouent un rôle central dans la nutrition, l’activité physique et le bien-être de l’enfant. En tant que parent, il est important d’aborder le sujet du poids avec votre enfant dans un langage sensible et approprié, en examinant d’abord votre propre perception et vos attitudes concernant le poids et en évitant les commentaires négatifs à propos du poids de votre enfant ou d’une autre personne en sa présence.  

Le traitement qu’un enfant reçoit à la maison se reflétera dans la façon dont il réagit à la stigmatisation du poids dans le monde extérieur. C’est pourquoi il importe d’avoir un environnement sûr et sécurisant, à l’abri des insultes et de l’humiliation, et de bâtir la confiance de l’enfant.

Voici quelques règles qui peuvent être mises en place à la maison:

Pas de politique concernant les régimes ou la nourriture

Personne à la maison ne devrait suivre un régime amaigrissant; l’accent devrait plutôt être mis sur les aliments sains complets, savoureux et nutritifs, sans restriction ni surveillance.

Pas de stigmatisation du poids

La grossophobie et la glorification de la minceur ne devraient pas être permises de la part des membres de la famille, des amis ou des étrangers. Au contraire, tous les types de corps devraient être acceptés, dans un environnement d’amour et de bienveillance.

Pas de balance

La priorité devrait être accordée à la santé, non à des chiffres sur une balance.

Image positive du corps

Acceptez et aimez votre enfant, quel que soit son tour de taille. Cela vaut aussi pour les frères et sœurs, qui sont souvent une source d’humiliation et de moqueries.

Prise en charge de l’obésité chez l’enfant

Le traitement de l’obésité chez les enfants diffère quelque peu de celui des adultes car les parents sont responsables de la nutrition, de l’activité physique et des autres habitudes de vie de leur enfant. 

Il est recommandé de consulter un médecin en cas de maladies préexistantes ou sous-jacentes susceptibles d’occasionner une prise de poids. Le fournisseur de soins doit être au fait des antécédents familiaux, de tout traumatisme physique ou mental et de tout autre facteur prédisposant l’enfant à l’embonpoint et, de concert avec les parents, mettre en place des structures personnalisées, réalistes et pragmatiques.

Voici les principaux types d’interventions:

Intervention nutritionnelle

Les enfants et les adolescents en obésité sont généralement orientés vers un ou une diététiste, qui leur expliquera les saines habitudes alimentaires, notamment le contrôle des portions, les choix d’aliments nutritifs, la lecture des étiquettes des produits alimentaires, et les aidera à les mettre en application de façon durable.

Activité physique

Ce type d’intervention est très important pas seulement pour la gestion du poids mais pour la santé en général. Les recommandations de la SCPE sont les suivantes pour les enfants de 5 à 17 ans :

  • au moins 60 minutes par jour en moyenne d’activité physique d’intensité modérée à élevée;
  • plusieurs heures additionnelles d’activité physique de légère intensité dans le cadre d’activités structurées et non structurées.

Intervention comportementale

Comme les comportements et les habitudes de vie débutent à un jeune âge, il y aurait lieu d’enseigner aux parents et à leurs enfants à faire des choix judicieux à long terme et à modifier leurs comportements pour améliorer leurs habitudes alimentaires, à augmenter leur niveau d’activité physique, à pratiquer des activités de groupe et à instaurer des systèmes de gestion du poids réalistes.