Les préjugés liés au poids sont des attitudes négatives et la stigmatisation envers les personnes en raison de leur poids. Malheureusement, la grossophobie est omniprésente dans notre société, sur les lieux de travail, en milieu scolaire, dans les médias et même dans le cercle de la famille et des amis. Des idées fausses voulant que l’obésité soit due à un manque de volonté, donc évitable par la maîtrise de soi, sont répandues. Les membres du personnel touchés par l’obésité sont considérés comme étant moins compétents, paresseux et manquant de discipline par leurs collègues de travail et leurs employeurs.
Les préjugés s’étendent dans le milieu hospitalier, même parmi les médecins spécialisés dans le traitement de l’obésité, minant la qualité des soins dispensés dans le contexte de l’obésité, ce qui empêche souvent ces personnes marginalisées de demander de l’aide médicale.
Les préjugés et la discrimination entourant le poids ont de graves répercussions sur la santé psychologique, sociale et physique des personnes touchées par l’obésité. À Parlons Obésité, nous encourageons ces personnes à devenir leur propre défenseur afin qu’elles puissent agir pour réduire les obstacles et transformer les attitudes sociétales.
Bien que les préjugés liés au poids envahissent les médias, les milieux du spectacle, de la santé, du travail et de l’éducation, le choix des mots est également important. Parlons Obésité ainsi que d’autres organisations communautaires axées sur l’obésité œuvrent à faire connaître une nouvelle initiative intitulée Langage de la personne en premier.
Le langage de la personne en premier consiste à traiter les personnes ayant une déficience avec égalité, respect et compassion. Il s’agit de mettre l’accent sur la personne plutôt que sur son état. On dira par exemple une personne « qui vit avec l’obésité » au lieu d’une personne « obèse ». Parlons Obésité encourage les employeurs, le corps enseignant et le personnel soignant à employer un langage non stigmatisant dans leurs communications verbales et écrites. Voici d’autres exemples :
- Personne ayant une déficience développementale au lieu de « retardée »
- Personne ayant un cancer au lieu de « cancéreuse »
- Personne atteinte d’épilepsie au lieu d’« épileptique »
- Personne ayant un trouble du langage au lieu d’« idiote »
L’un des mandats de Parlons Obésité est de réduire la stigmatisation et les préjugés envers les personnes qui vivent avec l’obésité et nous vous incitons à nous accompagner dans nos efforts.