Selon Obésité Canada, l’obésité est une maladie chronique caractérisée par l’accumulation d’un excès de graisse corporelle susceptible de nuire à notre santé physique, mentale ou métabolique et à notre qualité de vie globale.
L’obésité est devenue un important enjeu de santé publique qui accroît les coûts de santé et mine la santé physique et psychologique. Les personnes en situation d’obésité font face à une stigmatisation du poids et à des préjugés très répandus, ce qui contribue (peu importe le poids ou l’IMC) à une hausse de la morbimortalité. Voici quelques facteurs qui contribuent à l’obésité:
Facteurs psychologiques
Quand on est aux prises avec un problème de santé mentale, des pensées négatives et une faible estime de soi peuvent conduire à l’anxiété, à la dépression ou même à un trouble des conduites alimentaires, ce qui entraîne souvent une suralimentation émotionnelle, une piètre hygiène et un désintérêt pour l’exercice régulier.
Balance énergétique
L’énergie est mesurée en calories. La balance énergétique est l’équilibre entre les calories absorbées via les aliments et les boissons et les calories dépensées par l’activité physique. Un déséquilibre entre les apports et les dépenses d’énergie peut causer une prise de poids.
Manque de sommeil
Les recherches laissent entrevoir un lien entre la restriction des heures de sommeil et l’obésité. Le manque de sommeil peut stimuler la faim et l’appétit, surtout pour les aliments hypercaloriques riches en glucides. Une explication avancée est que la durée du sommeil influencerait les hormones régulatrices de la faim – la ghréline et la leptine. Aussi, le manque de sommeil entraîne la fatigue, d’où une réduction de l’activité physique.
Une raison de plus d’opter pour une bonne nuit de sommeil
Facteurs génétiques
Les personnes qui font de l’obésité ont plusieurs gènes qui les prédisposent à prendre un excès de poids, l’un d’entre eux étant le gène FTO, associé à la masse adipeuse et à l’obésité. Ce gène peut rendre difficile la restriction de l’apport calorique car il augmente la faim, réduit la satiété et favorise la sédentarité et le stockage de graisse corporelle. Comme ces gènes peuvent stimuler l’appétit et ralentir le métabolisme, un plan de traitement intégrant nutrition efficace, activité physique et stratégies comportementales aiderait à prévenir et à traiter l’obésité.
Signaux et hormones de l’appétit
L’organisme contient des hormones régulatrices du poids. Pour maintenir un poids santé qui nous est propre, il faut comprendre le rôle des diverses hormones et prendre les mesures appropriées pour équilibrer ces hormones et perdre du poids de façon saine et durable. Malheureusement, les hormones qui signalent la faim et la satiété ne fonctionnent pas toujours correctement en présence d’obésité.
Médicaments d’ordonnance
Certains médicaments d’ordonnance utilisés pour traiter le diabète, l’hypertension et certains troubles mentaux peuvent faire engraisser. Il est déconseillé d’arrêter de prendre un médicament sans en parler d’abord à un médecin, qui pourra prescrire un autre médicament pour soigner votre maladie sans la prise de poids.
Facteurs environnementaux
Des facteurs environnementaux comme les repas-minute riches en glucides, les portions extra larges et les aliments ultratransformés ou bourrés de sucre jouent un rôle majeur dans la survenue de l’obésité car les aliments riches en gras et en calories, savoureux et abordables créent une dépendance.
Répercussions de l’obésité sur la santé
L’obésité a été associée à des maladies et des conditions qui réduisent la qualité de vie, communément appelées affections liées à l’obésité.
Selon Obésité Canada, celles-ci peuvent être réparties selon leurs effets sur la santé mentale, mécanique, métabolique et monétaire (sociale) (les 4 M de l’obésité). Pour plus d’information à ce sujet, cliquez ICI.