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Gestion médicale du poids

Les programmes de gestion médicale du poids offrent un traitement en clinique avec un ou plusieurs professionnels de la santé agréés : médecin, diététiste, infirmier/infirmière praticienne, psychologue. Globalement, ces programmes comprennent les éléments suivants :

  • Modifications du comportement 
  • Plans de remplacement de repas
  • Pharmacothérapie (médicaments amaigrissants)
  • Évaluation et orientation vers une chirurgie bariatrique au besoin

Interventions psychologiques et comportementales

Selon les Lignes directrices de pratique clinique de l’obésité chez l’adulte, le principal objectif des interventions psychologiques et comportementales est d’aider les personnes vivant avec l’obésité à effectuer des changements qui soient durables, qui encouragent l’estime de soi et la confiance en soi et qui améliorent la santé, le fonctionnement et la qualité de vie.

Voici quelques stratégies de modification comportementale :

  • Autosurveillance
  • Augmentation de l’activité physique
  • Éducation sur un comportement alimentaire qui favorise une santé optimale pour vous et peut être maintenu au fil du temps au lieu d’un régime de brève durée
  • Participation à des programmes de soutien de groupe
  • Établissement d’objectifs réalistes

Les stratégies cognitivo-comportementales peuvent aider à réguler votre alimentation, améliorer votre humeur et vous donner le sentiment de maîtriser vos émotions. Pour certaines personnes, cet état d’esprit plus sain peut amener une modification des habitudes alimentaires et de l’attitude face à l’exercice et, par conséquent, une meilleure santé générale.

Médicaments

Votre équipe soignante pourra ajouter des médicaments, selon vos antécédents médicaux, votre IMC et la présence d’autres maladies chroniques liées à l’obésité.

Quatre médicaments d’ordonnance pour le traitement du surpoids et de l’obésité sont offerts au Canada.

Wegovy® (sémaglutide 2,4 mg)

Wegovy® est un médicament à base de GLP-1, qui agit comme le GLP-1 qui se trouve naturellement dans l’organisme. Wegovy® exerce son action sur des neurones spécifiques du cerveau pour accroître la sensation de satiété, réduire la faim et contrôler les fringales. Des études ont montré que Wegovy® a des effets bénéfiques sur la tension artérielle, la glycémie et les taux de cholestérol. Le produit est offert en stylo à usage unique pour auto-injection une fois par semaine.

Au Canada, Wegovy® est indiqué comme traitement d’appoint à un régime alimentaire réduit en calories et à une activité physique accrue pour favoriser la perte de poids chez les patients adultes présentant un indice de masse corporelle (IMC) initial de :

  • 30 kg/m2 ou plus
  • 27 kg/m2 ou plus (surpoids) en présence d’au moins une comorbidité liée au poids comme l’hypertension, le diabète de type 2 ou une dyslipidémie

Contrave® (naltrexone et bupropion)

Contrave® allie de faibles doses de naltrexone (médicament couramment utilisé pour contrer la dépendance à l’alcool et aux opioïdes) et le bupropion (antidépresseur atypique également prescrit pour l’abandon du tabac). Ces médicaments agissent au niveau de deux régions du cerveau qui interviennent dans le contrôle de la faim et des fringales. Contrave® est offert en comprimés; la dose maximale recommandée est de deux comprimés deux fois par jour. Au Canada, le produit est indiqué (comme appoint à un régime alimentaire réduit en calories et à une activité physique accrue) chez les patients adultes qui ont un IMC initial de :

  • 30 kg/m2 ou plus ou
  • 27 kg/m2 ou plus en présence d’au moins une comorbidité liée au poids comme l’hypertension, le diabète de type 2 ou une dyslipidémie (taux anormal de triglycérides, de cholestérol ou de gras dans le sang).

Saxenda® (liraglutide)

Saxenda® est un médicament à base de GLP-1 semblable au GLP-1 humain naturel, qui agit sur l’appétit et l’apport alimentaire. Des études ont également montré que Saxenda® peut améliorer d’autres indicateurs de santé comme la glycémie, la tension artérielle et les taux de cholestérol. Saxenda® est vendu en stylo prérempli pour auto-injection.

Au Canada, Saxenda® est indiqué comme traitement d’appoint à un régime hypocalorique et à une augmentation de l’activité physique pour la gestion du poids à long terme chez les patients adultes ayant un IMC initial de :

  • 30 kg/m2 ou plus ou
  • 27 kg/m2 or plus en présence d’au moins une maladie liée au poids (p. ex. hypertension, diabète de type 2 ou dyslipidémie) et après l’échec d’une intervention de gestion du poids

Xenical® (orlistat)

Xenical® agit en inhibant des enzymes appelées lipases et réduit la quantité de graisse absorbée à partir des aliments, ce qui entraîne une perte de poids due à la réduction de l’apport alimentaire. Xenical® ne diminue pas et ne modifie pas l’appétit. Des études ont aussi montré que Xenical® peut améliorer d’autres indicateurs de santé en plus du tour de taille, notamment la glycémie, la tension artérielle et les taux de cholestérol. Xenical® est offert en capsules à prendre durant ou juste après chaque repas principal.

Référence : Obésité Canada. Information complémentaire disponible sur les médicaments d’ordonnance au Canada

Chirurgie bariatrique 

La chirurgie bariatrique peut être une option thérapeutique sûre et efficace pour la prise en charge de l’obésité car elle agit sur la faim et la satiété ainsi que sur l’absorption des calories et des nutriments. Même si elle est reconnue comme option pour le traitement de l’obésité sévère, il y a certains critères d’admissibilité à respecter car elle comporte certains risques et effets secondaires.  

Il y a actuellement trois techniques de chirurgie bariatrique offertes au Canada.

Pontage (bypass) gastrique en Y de Roux : C’est la méthode de dérivation gastrique la plus utilisée. Cette intervention est généralement irréversible et entraîne la réduction de la quantité d’aliments ingérés et leur assimilation.

Le chirurgien crée une petite poche qui sépare le haut de l’estomac du reste de l’estomac et la relie directement à l’intestin grêle. Les aliments passent dans cette petite poche stomacale puis directement dans l’intestin grêle, contournant ainsi la majeure partie de l’estomac.

Gastrectomie longitudinale (en manchon) : Ici, le chirurgien enlève environ 80 % de l’estomac, ne laissant à la place qu’un tube étroit. Cet estomac rétréci retient moins de nourriture et réduit le taux de ghréline, l’hormone régulatrice de l’appétit, ce qui diminue l’envie de manger.

Les avantages de cette technique sont une réduction pondérale significative et l’absence de dérivation intestinale, en plus d’une hospitalisation moins longue qu’avec les autres méthodes.

Cerclage gastrique ajustable : Cette intervention consiste à placer un anneau de silicone ajustable autour de la partie supérieure de l’estomac pour réduire la consommation alimentaire. L’anneau peut être resserré par l’injection d’une solution salée et est connecté à une chambre implantable qui est utilisée pour augmenter ou réduire la quantité de liquide dans l’anneau, ce qui ralentit le passage des aliments vers l’intestin et crée une sensation de satiété avec un apport alimentaire moindre.

La plupart des chirurgiens au Canada ne pratiquent plus cette intervention à cause du faible taux de réussite à long terme.

Admissibilité à la chirurgie bariatrique

Les Lignes directrices de pratique clinique de l’obésité chez l’adulte recommandent que les adultes présentant une obésité cliniquement sévère (IMC ≥ 40 kg/m2 ou ≥ 35 kg/m2 avec comorbidité sévère) peuvent être pris en considération pour une chirurgie bariatrique lorsqu’une intervention comportementale ou pharmacologique n’est pas suffisante pour atteindre les objectifs de poids santé. Les critères d’admissibilité peuvent varier d’une province à l’autre. Les prescriptions de chirurgie bariatrique doivent venir d’un médecin de soins primaires.

Le type de chirurgie de perte de poids qui convient est adapté à chaque cas. Votre chirurgien tiendra compte de plusieurs facteurs – indice de masse corporelle, habitudes alimentaires, autres problèmes de santé, interventions chirurgicales antérieures et risques associés à chaque technique. La modification de l’ensemble des habitudes de vie est la clé pour maintenir une bonne qualité de vie après l’opération.

Programmes commerciaux de gestion de poids

Il existe plusieurs programmes commerciaux de gestion du poids et de remplacement de repas, notamment Weight Watchers (WW), Jenny Craig et Nutrisystem, de même que des coachs en bien-être, des livres sur les régimes amaigrissants, des médicaments en vente libre, des instruments de mesure de la composition du poids et des groupes de soutien. Ces programmes sont généralement associés à un coût et peuvent faire la promotion d’aliments et suppléments précis.

Certaines de leurs allégations peuvent sembler raisonnables, mais plusieurs sont irréalistes, comme la perte de 30 livres en 30 jours. Il est important de se rappeler que les méthodes et allégations ne sont pas toutes examinées par Santé Canada, qui assure l’innocuité et l’efficacité des accessoires médicaux et médicaments pour la perte de poids vendus sur ordonnance, mais non celles des produits et suppléments en vente libre, des produits naturels et des programmes commerciaux.

Les lignes directrices de pratique clinique de l’obésité chez l’adulte ont établi des critères qu’il faut prendre en compte avant de suivre un programme commercial de perte de poids :

  • Consultation comportementale, y compris tenue d’un journal des apports alimentaires et de l’activité
  • Discussion sur les déterminants sociaux de la santé et leur impact sur le poids
  • Discussion sur les risques et les bienfaits des médicaments pour la gestion de l’obésité
  • Rétroaction, surveillance et soutien en continu par le programme
  • Objectifs de perte de poids de 0,5 à 1,0 kg par semaine
  • Composante axée sur le maintien de la perte de poids
  • Programmes de longue durée

Il faut se méfier des programmes amaigrissants qui :

  • Promettent une perte de poids sans régime ni exercice
  • Promettent une perte de poids tout en mangeant autant que vous voulez
  • Promettent une réduction pondérale dans des parties précises du corps
  • Promettent une perte de poids excessivement rapide (p. ex. 30 livres en 30 jours) 
  • Incluent des photos avant et après et des témoignages personnels qui semblent « trop beaux pour être vrais ».

Complément d’information sur : Produits et programmes commerciaux de gestion du poids

Ressources pour les patients 

Parlons Obésité encourage et aide les personnes qui vivent dans un corps plus gros à devenir leur propre défenseur et à aller chercher de l’aide au besoin, les équipant de connaissances pour accéder à des traitements éprouvés et à des recommandations fiables. Souvent, quand on prend rendez-vous avec son médecin, d’autres problèmes ont priorité sur la gestion du poids, d’où l’importance d’établir un plan avant la consultation.

Prenez rendez-vous pour une discussion portant sur le poids en particulier et préparez une liste de questions et de préoccupations. Il est important que le médecin connaisse votre histoire – antécédents familiaux et médicaux, ancienneté des problèmes de poids, schéma de prise de poids, déclencheurs comportementaux, interventions de perte de poids antérieures et effets secondaires des médicaments. 

Autres points de discussion avec le médecin :

  • Demandez aux fournisseurs de soins s’ils se sentent à l’aise de discuter de gestion de l’obésité, car ils sont souvent réticents à aborder le sujet de peur de se faire repousser ou d’avoir affaire à une personne dans le déni.
  • Évoquez vos expériences de discussion autour du poids, surtout si vous avez déjà vécu une situation où le médecin avait une attitude dénigrante ou stigmatisante. Il est important d’employer le bon langage quand on parle d’obésité.

Ayez des attentes réalistes et considérez la première visite comme une introduction à un programme qui se préoccupe de la santé, non de chiffres sur une balance. Dans le concept du meilleur poids, la perte de poids est davantage la résultante d’un mode de vie sain et agréable, de sorte que l’accent sur le poids devrait être remplacé par plus d’énergie, moins de douleur aux genoux, meilleure estime de soi et relation plus saine avec la nourriture et la santé globale.

La compilation des lieux de cliniques par Mon poids – ce que je dois savoir a été conçue pour vous aider à trouver des centres de traitement et de soutien dans votre région. Les programmes publics ne sont pas toujours couverts dans le cadre de ces services, mais la majorité sont gratuits ou du moins partiellement remboursés par les systèmes de santé provinciaux avec une ordonnance de votre médecin au besoin.

 

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit le surpoids et l’obésité comme une accumulation anormale ou excessive de gras corporel, qui nuit à la santé. Un indice de masse corporelle (IMC) supérieur à 25 est considéré comme un surpoids, et un IMC dépassant 30 définit l’obésité. Cela signifie que 63,8 % des adultes au Canada vivent avec des risques accrus pour leur santé à cause d’un excès de poids!

En 2018, 26,8 % des personnes de 18 ans et plus, soit 7,3 millions d’adultes au Canada, signalaient une taille et un poids les classant dans la catégorie d’obésité. Ce chiffre a augmenté au cours des années subséquentes, passant à 28,2 % en 2020, en plus des 35,6 % d’adultes en surpoids. Selon le Groupe d’étude canadien sur les soins de santé préventifs, plus des deux tiers des hommes (67 %) et plus de la moitié des femmes (54 %) sont en surpoids ou obèses au Canada.

Cela veut dire que 63,8 % des adultes présentent des risques accrus pour leur santé à cause d’un excès de poids!

Le Canada se situe au 30e rang parmi les pays du monde pour le taux d’obésité et au 4e rang parmi les pays occidentaux, après les États-UInis, la Nouvelle-Zélande et l’Australie.

Les taux de diabète, de maladies cardiaques, d’hypertension, de certains cancers, de calculs biliaires, d’apnée du sommeil et de troubles psychologiques et psychiatriques associés à l’obésité sont en hausse au Canada.

Plus des trois quarts (75,6 %) des personnes qui ont le diabète au Canada sont classées dans les catégories de surpoids ou d’obésité, comparativement à 50 % pour la population canadienne exempte de diabète.

Même si la mortalité due au diabète a baissé au cours des dernières années, cette maladie est encore responsable d’environ 19 décès par 100 000 au Canada et est un facteur contribuant dans plus de 41 500 décès par année.

La cardiopathie, également en lien étroit avec l’obésité, est l’une des principales causes de mortalité au Canada et la première cause à l’échelle mondiale.

Une étude au R.-U. a montré que les personnes présentant une obésité, sans autres facteurs de risque métabolique, sont tout de même 28 % plus susceptibles d’avoir une maladie cardiaque que les personnes ayant un poids « normal ».

Le tableau est aussi sombre du côté de la mortalité associée à la cardiopathie. Selon les données de 2017-2018 provenant de l’Agence de santé publique du Canada :

• On enregistre environ 14 décès par heure parmi les adultes (20 ans et plus) qui ont une maladie cardiaque au Canada.

• La mortalité est 2,9 fois plus élevée parmi les adultes de 20 ans et plus qui ont une maladie cardiaque que parmi les adultes sans cardiopathie.

• La mortalité est 4,6 fois plus élevée chez les adultes de 20 ans et plus qui ont subi une crise cardiaque que chez les adultes qui n’en ont pas subi.

• La mortalité est 6,3 fois plus élevée chez les adultes de 40 ans et plus ayant reçu un diagnostic d’insuffisance cardiaque que chez les adultes exempts de cette maladie.

Le défi est d’autant plus grand que les personnes touchées se voient souvent refuser l’accès à un traitement médical car la plupart des compagnies d’assurance et des employeurs et les gouvernements au Canada ne reconnaissent absolument pas l’obésité comme une maladie.

La mission de Parlons Obésité est de donner aux personnes touchées par l’obésité le pouvoir d’agir par l’éducation, la communauté et le plaidoyer. Cela implique de travailler avec les parties concernées et notre communauté pour que l’obésité soit considérée comme une maladie et d’influencer les payeurs de façon à permettre un meilleur accès à un traitement médical sûr et efficace.

Gouvernement 

Lorsque l’Agence de santé publique du Canada a inclus l’obésité comme facteur de risque de formes plus sévères de COVID-19 ou de complications plus graves, c’était un pas dans la bonne direction pour les mouvements de plaidoyer face à l’obésité.

Cette reconnaissance représentait une étape importante pour que le gouvernement prenne des dispositions en matière d’obésité comme il le fait avec d’autres maladies.

Maintenant, nous devons faire pression pour que les décideurs collaborent avec les agences fédérales et provinciales, l’industrie, les personnes touchées par l’obésité et les communautés en vue de réduire le taux d’obésité et d’aider toute personne à mener une vie plus saine. La première étape est de faire reconnaître officiellement l’obésité comme une maladie chronique plutôt qu’un choix de mode de vie et de subventionner les produits de santé que les personnes touchées méritent. Parlons Obésité a plaidé en faveur de ces mesures positives.

Employeurs 

Des pratiques d’embauche injustes, un salaire plus bas par rapport à celui des personnes plus minces (les femmes en situation d’obésité gagnent en moyenne 6 % de moins que les femmes plus minces), une discipline plus dure de la part des employeurs et des stéréotypes négatifs concernant l’éthique de travail et l’ambition sont des exemples courants du traitement inégal réservé aux personnes qui vivent avec l’obésité en milieu de travail.

Et ajoutez à cela le fait que l’obésité accroît les coûts de santé, l’absentéisme et l’indemnisation pour accident de travail parmi les employés.

Les employeurs, où qu’ils soient, doivent fournir aux employés un régime complet de prestations pour la prévention et le traitement de l’obésité, couvrant la nutrition, l’activité physique et l’accès à des soins médicaux éprouvés.

Les employeurs doivent aussi aviser les employés des dangers de stigmatisation du poids en les informant sur l’obésité en tant que maladie chronique récidivante. Ils doivent expliquer comment les gens sont affectés par l’obésité et ce que cela implique pour les personnes qui vivent avec cette maladie d’un point de vue médical, au lieu d’essayer des trucs comme des défis de perte de poids qui ne font que renforcer les stéréotypes négatifs.

Assurance 

L’obésité devrait être reconnue comme une maladie chronique et les personnes de forte corpulence devraient avoir accès à une stratégie de traitement globale pour la prévention et la prise en charge de l’obésité de la même façon que les personnes qui ont le diabète de type 2, qui font de l’hypertension ou de l’apnée du sommeil.

Il y a eu des progrès, toutefois, puisque certaines compagnies d’assurance comme Desjardins incluent maintenant les médicaments anti-obésité dans leur couverture de base. Desjardins a écrit : « Nous croyons qu’une approche holistique à la perte de poids améliorera la santé et réduira l’usage de médicaments pour traiter la maladie chronique à longue échéance. ».

Une mentalité progressiste comme celle de Desjardins Assurances illustre à quel point il est important de promouvoir le développement et la distribution de traitements sûrs et efficaces et des ressources en soins de santé au Canada.

Quand nous nous mobilisons, nous pouvons apporter un changement concret dans la vie des personnes qui vivent avec l’obésité et un surpoids. Unissons nos efforts pour que cette aspiration devienne une réalité.